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"Tell the chef, the beer is on me."
Coran en néerlandais, 1590 http://s30.postimg.org/6ta950myp/IMG_20141015_203726.jpg
via Lucas Catherine.
#Berlin, ville de la « domestication » et de la « normalisation » de la « société » par la « culture » selon le philosophe #Francesco_Masci dans son essai "L'ordre règne à Berlin" (titre emprunté à un article de #Rosa_Luxemburg) paru aux éditions Allia
http://www.youtube.com/watch?v=opA73140gA4
http://www.lerideau.fr/francesco-masci/6983
Francesco, quel est le point de départ de ce livre ? Pourquoi la ville de Berlin ?
Parce que la nouvelle théorie de la #modernité que j'ai essayé de construire dans mes livres précédents était très bien illustrée par cette #ville. L'Ordre règne à Berlin est différent de mes autres livres, surtout le premier (Superstitions, NDLR), dans lequel il y a encore des échos un peu littéraires presque #postromantiques, surtout dans sa composition par fragments. Mais il n'y a aucune rupture théorique. Depuis mon premier livre je travaille à construire une nouvelle lecture de la #modernité et de son évolution avec comme point de départ l'idée que la culture n'est pas une victime désignée d'une quelque force néfaste et obscurantiste, mais qu'elle participe à la « mise en #ordre » du #monde, qu'elle est une force de conservation plus qu'une force #révolutionnaire.
C'est un #discours qui n'est pas facile à saisir, parce que les gens ont un automatisme : on pense culture, donc on pense forcément à quelque chose de séparé de la #société et meilleur que celle-ci. Il est difficile de comprendre que l'on puisse avoir un regard neutre sur la culture moderne et son histoire qui en arriverait à la conclusion d'une participation active de la « #machine_culture » à l'#organisation sociale. Je voulais rompre avec l'illusion bicentenaire d'abord romantique, puis #avant-gardiste et enfin #adornienne et aussi #debordienne, d'un #pouvoir exorbitant d'ordre presque #religieux attribué aux #images et aux #événements, le pouvoir de sauver un monde a priori jugé mauvais.
Ce que j'ai essayé de démontrer de manière théorique dans mes autres livres, c'est l'emprise de ce que j'appelle la culture absolue sur le réel. J'appelle « #culture_absolue » la machine de #reproduction d'événements ou d'images #autoréférentielles, qui forment l'unique milieu où les individus sont capables de se connaître et de se reconnaitre. Ce #processus de #substitution d'un monde constitué d'#images et d'événements à une #réalité potentiellement #conflictuelle est au centre même de notre modernité, une modernité qui est essentiellement culturelle, c'est-à-dire qui est en train de réaliser les promesses de ses origines grâce à la culture, d'une manière « imaginaire ». La modernité est en train de réaliser ses promesses originaires, l'#émancipation de l'individu vis-à-vis d'une société totale, la promesse aussi d'un sujet entier ayant une maîtrise totale sur le monde, mais elle les réalise dans un espace #aseptisé et séparé de celui de la contrainte #factuelle, du monde de la #technique qui continue pourtant bel et bien à exister.
Ces promesses n'ont pas réalisé par le #politique. Le politique, entendu comme le principe conflictuel de l'#opposition ami/ennemi, à ne pas confondre avec une technique d'organisation que j'appelle la politique. Toute la complexité d'une conflictualité permanente (on peut rappeler par exemple les tumultes des factions des villes de la #Renaissance italienne chéries par #Machiavel), cette conflictualité a été, au cours de la modernité, progressivement écartée, évacuée (sauf dans les moments où elle réapparait dans l'histoire comme hyperviolence). Elle a été remplacée par des conflits imaginaires moralement polarisés qui ne franchissent jamais l'au-delà de cet horizon de la culture absolue dedans lequel ils sont renfermés.
Berlin, qui gardait des restes de cette #division éminemment politique, division inscrite dans la chair même de la ville (le #Mur, mais pas seulement), résume parfaitement l'histoire de ce passage à la culture absolue comme mode de #gestion d'une #société. En vingt ans, depuis la chute du Mur, toute l'histoire et la réalité de la ville a été non seulement effacée, mais transformée dans son essence même, avec une prise de #contrôle absolue de son #territoire, comme nulle part ailleurs en #Occident, par un #imaginaire #abstrait et #allogène.
Quand je parle d'une #réorganisation du territoire même de la ville par la culture, je ne parle pas de la #production d'événements culturels. Bien sûr, il y a des nombreuses #institutions culturelles à Berlin, les #galeries, les #musées, les #fondations, mais ce ne sont pas elles qui font de Berlin la ville où la culture absolue s'est chargée de l'organisation sociale. C'est plutôt une prise de pouvoir d'ordre ontologique
#Culture #Philosophie #Pensée_critique #Esthétique #Technique #Histoire #Urbanisme #Relégation #Allemagne #Einstürzende_Neubauten #Musique #Film #Berlin_Babylon #Hubertus_Siegert #Vidéo #Allia #livre
Une excellente analyse, dans le non moins excellent 'Jacobin Magazine', qui rappelle que Machiavel, loin d'être un technicien du pouvoir, fut avant l'heure un théoricien de la lutte des classes ("conflitto tra gli umori", dans son langage), de la souveraineté populaire et de l'égalité. Le Prince (comme les Discours sur la première décade de Tite-Live, moins connu), est un manuel à l'usage des peuples — auxquels il dévoile les mécanismes de la domination exercée par un despote ou par l'oligarchie —, et non le bréviaire de la tyrannie.
« What Would Machiavelli Do ? », by Chris Maisano
The popular imagination gets Machiavelli all wrong — he was a patron saint of class struggle and a staunch republican.
http://jacobinmag.com/2013/06/what-would-machiavelli-do
Like Karl Marx and Adam Smith, Machiavelli is one of those canonical thinkers who are much more widely quoted than read. Far from being the evil courtier of popular imagination, in The Discourses in particular Machiavelli emerges a theorist of class struggle and an advocate of democratic control of the elites by the people in a republican polity.
As the political theorist John McCormick describes him:
Machiavelli excoriates previous writers for denigrating popular judgment and participation, and for extolling the supposedly superior governing capacities of princes and patricians. Departing from the opinion of these writers, Machiavelli argues that well-ordered republics structure themselves such that common people contain, contest and control the behavior of political and economic elites, and they place ultimate judgment over legislation and political punishment in the hands of the many and not the few. More specifically, like Rome, they establish magistracies for which wealthy and prominent citizens are ineligible, like the tribunes of the plebs, and they empower the people to veto public policies and indict individuals that threaten the common good — a common good unabashedly determined from the perspective of the people and not the elite.
The main lessons from The Discourses are that “the few always act in favor of the few,” and that the ambitions of the rich are so destructive that they must be vigorously suppressed in order to maintain the egalitarian foundations of republican liberty.
#Machiavel #idées #science_politique #philosophie #Italie #Renaissance
Par Georges Leroux (professeur émérite, Département de philosophie, UQÀM) :
Vendredi 15 février 2013,
16h30.
Salle B-2305, Pavillon 3200 rue Jean-Brillant,
Université de Montréal (métros Université-de Montréal ou Côte-des-Neiges).
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Inventeur et éditeur à 24 ans de la version latine du « Commentaire sur le Parménide » de Proclus (dont la partie finale ne nous est pas parvenue dans l’original grec), auteur d’une thèse (Heidelberg, 1928) sur "l’École de Chartres" du xiie s., Raymond Klibansky (1906-2006) doit fuir l’Allemagne à l’avènement du nazisme (mais non cependant sans réussir à faire passer en Angleterre la bibliothèque de l’Institut Warburg).
Après avoir travaillé pendant la guerre pour les services de propagande et de renseignement britanniques, il s’établit à Montréal où il enseignera la philosophie à l’Université McGill de 1946 à 1975.
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// oAnth:
(1) http://www.raymondklibanskywebpage.org/biography
(2) http://www.raymondklibanskywebpage.org/bibliography
For a complete bibliography till 2002, see:
Michael J. Whalley and Désirée Park, “Bibliography of Raymond Klibansky”, Revue internationale de philosophie, vol. 111-112, 1975, p. 167-174.
“Bibliography of Raymond Klibansky”, in Ethel Groffier and Michel Paradis (eds) The Notion of Tolerance and Human Rights, Carleton University Press: Ottawa 1991, p. 165-174.
Martin Thurner, “Raymond Klibansky (1905)”, in Jaume Aurell and Francisco Crosas (eds), Brepols: Turnhout 2005, p.264-270.
EDITIONS AND BOOKS
[...]
Hochgeladen von Unai Urigoiti-Irizabalbarrena am 21.10.2011
Canciones, con acompañamiento de conjunto de violas da gamba, de William Byrd, interpretadas por la soprano inglesa Emma Kirkby y el consort de violas Fretwork.
Le premier numéro du Verger, la revue du site Cornucopia, vient de paraître. Intégralement consacré à Rabelais et plus particulièrement à Gargantua et au Quart Livre, voici les articles qu'il propose :
Sommaire du premier bouquet
* INTRODUCTION, par Claire Sicard (U. Paris-Diderot), Adeline Lionetto-Hesters (U. Paris-Sorbonne), Anne Debrosse (U. Paris-Sorbonne) & Aurélia Tamburini (U. Paris-Sorbonne).
Section 1 / Gargantua
* Claude La Charité (UQAR - Université du Québec à Rimouski), "Rabelais lecteur de Politien dans le Gargantua".
* Nathalie Hervé (U. Nantes - U. Besançon), "Insertions et inscriptions : une étude métrique des poémes du Gargantua".
* Nancy Frelick (University of British Columbia - Canada), "Gargantua et les leurres du discours alchimique". (à venir)
* Maria Proshina (U. Tours François-Rabelais), "La contribution des régionalismes à l'effet réaliste dans Gargantua".
Section 2 / Le Quart Livre
* André Tournon (U. de Provence), "Dérapages ludiques dans le Quart Livre".
* Aya Kajiro (Société japonaise pour la promotion de la science), "Décrire l'invisible dans l'épisode des paroles gelées du Quart Livre".
* Louise Millon (U. Paris-Sorbonne Nouvelle), "Voyage et bêtes curieuses dans le Quart livre".
* Pascale Mounier (U. Lyon 2), "Le pronom relatif 'qui' et ses emplois dans le Quart Livre".
* Nicolas Correard (U. Nantes), "Les « Histoires vraies » du « Lucien français » : de la poétique de l’incredulité au regard moraliste du Quart Livre".
Section 3 / Gargantua et le Quart Livre
* Bérengère Basset (U. Toulouse le Mirail), "Les anecdotes plutarquiennes dans l’oeuvre de Rabelais : quelques propositions de lectures".
* Barbara Bowen (Vanderbilt University - Nashville, Tennessee, Etats-Unis), "Women in Rabelais's 'Chronicles'".
* Julien Verger (U. Bordeaux 3), "Réflexion comparatiste sur l'écriture digressive de Rabelais".
Section 4 / Ouverture & prolongements
* Aline Strebler (médecin, U. Paris-Descartes) et Adeline Lionetto-Hesters (U. Paris-Sorbonne), "Rabelais médecin dans le Gargantua". (à venir)
* Ivana Velimirac (poète, traductrice, U. Paris-Sorbonne), "Sur Stanislav Vinaver, traducteur de Rabelais ou quand Gargantua et Pantagruel se mettent à parler serbe". (à venir)
Articles issus de communications prononcées lors de la matinée d'étude Gargantua à destination des élèves de Terminale L et de leurs professeurs, le 3 décembre 2011 à l'Université Paris-Diderot :
* Franck Bauer (U. Caen), "Rabelais humoriste ?" (sous réserve - à venir)
* Chantal Liaroutzos (U. Paris-Diderot), "Rabelais et le vulgaire". (à venir)
* Claire Sicard (U. Paris-Diderot), "Picrochole au miroir de Charles Quint". (à venir)
* Alice Vintenon (U. Paris-Ouest Nanterre), "Vrais et faux hiéroglyphes dans Gargantua".
Responsable : Numéro dirigé par Claire Sicard, Adeline Lionetto-Hesters, Anne Debrosse et Aurélia Tamburini
// oAnth - original URL -
NorthJersey.comArt review: 'The Renaissance Portrait from Donatello to Bellini'NorthJersey.comMetropolitan Museum of Art, 1000 Fifth Ave. at 82nd Street; 212-535-7710 or metmuseum. org. Through March 18.
//oAnth - original source: http://www.northjersey.com/arts_entertainment/136198758_The_fine-tuningof_the_portrait.html
Pieter Bruegel the Elder (c. 1525-1569)
Tempera on Linen
148cm x 270.5cm
Painted between 1565-1568
"Tell the chef, the beer is on me."
"Basically the price of a night on the town!"
"I'd love to help kickstart continued development! And 0 EUR/month really does make fiscal sense too... maybe I'll even get a shirt?" (there will be limited edition shirts for two and other goodies for each supporter as soon as we sold the 200)