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"Tell the chef, the beer is on me."
A l’encontre » A voir. Questions pour un shampoing
▻http://alencontre.org/europe/france/a-voir-evasion-fiscale-le-hold-up-du-siecle.html
http://alencontre.org/wp-content/uploads/2013/09/ArteEvasionfiscale.jpg
Par Sorj Chalandon
« Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée », déclarait, en 1937, Henry Morgenthau, ministre des Finances de Theodore Roosevelt. Et il y a fort à parier que les dirigeants de Palmolive, une société du Missouri, et ceux de Colgate, qui produisait alors des chandelles, ont applaudi des deux mains cette forte phrase, en se demandant tout de même comment adoucir le prix à payer. Soixante-huit ans plus tard, la SARL Colgate-Palmolive Europe a réglé la question.
Avant 2005, le siège social de l’entreprise était en France, parfaitement identifié, comme ses sites de production – notamment celui de Compiègne, le plus important –, regroupés autour d’une société qui s’acquittait normalement de ses impôts et taxes. En 2005, la multinationale procède à une restructuration complète, baptisée « Optima », comme on sort un joker de sa manche. Le siège social s’installe en Suisse, et les usines françaises deviennent prestataires de services. L’intérêt ? Le documentaire de Xavier Harel nous l’explique. Et il le fait à la manière de « L’évasion fiscale pour les Nuls », avec animations et graphiques, ce qui rend le propos à la fois ludique, pédagogique, passionnant et accablant.
En France donc, le géant de la pâte dentifrice était imposé à 33% sur ses bénéfices, qui se chiffrent en centaines de millions de dollars. Le fait d’expatrier son siège au pays béni du 6% de taxes change la donne. Voici l’histoire d’un flacon de shampoing.
#Evasion-fiscale
#Colgate
#Impôt (sur les bénéfices en France)
#Société
#France
Comment le groupe Total va financer la réforme de l’Éducation nationale
http://www.bastamag.net/article3107.html
A court d’argent et d’idées, le gouvernement a signé un accord avec le groupe #Total, qui s’engage à verser plusieurs millions d’euros pour soutenir la réforme des rythmes scolaires, concoctée par le ministre de l’Education nationale. L’entreprise soutient ainsi les associations, qui prendront le relai lorsque les enfants ne seront plus en classe. Les municipalités auront-elles recours elles aussi au mécénat d’entreprises pour financer leurs politiques éducatives ? Promu grand mécène d’État, Total semble en tout cas bien décidé à s’impliquer dans les politiques à destination de la jeunesse. Explications.
[...]
Total, promu grand mécène d’État, redore son blason a peu de frais. Car que représentent ces quelques millions pour l’entreprise ? Le salaire de son PDG, Christophe de Margerie, était de 4,9 millions d’euros [6] en 2012. Autant que ce que le groupe versera pour soutenir la réforme de l’ #Éducation_nationale. L’entreprise, qui a réalisé 12,4 milliards d’euros de bénéfice l’an dernier, n’a payé que 300 millions d’euros d’ #impôt sur les sociétés en France en 2012 (et zéro euro en 2011). Et refuse toujours de donner des informations sur ses 685 filiales, y compris celles basées au Panama, aux Bahamas et dans les Bermudes, paradis fiscaux notoires. Peut-être une piste à explorer pour financer la réforme de l’Éducation nationale ? A moins que le gouvernement préfère faire l’aumône auprès des entreprises du CAC 40 plutôt que d’engager une #réforme_fiscale ambitieuse ?
via @rezo
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"Basically the price of a night on the town!"
"I'd love to help kickstart continued development! And 0 EUR/month really does make fiscal sense too... maybe I'll even get a shirt?" (there will be limited edition shirts for two and other goodies for each supporter as soon as we sold the 200)